Je sens que j’ai envie de prendre un risque avec ce texte pratiquement terminé sur le récit de ma dernière petite histoire de coeur. Elle est loin d’être banale cette histoire, mais je reste dans l’insatisfaction de mon écriture. Je me sens à l’étroit dans le cadre que je me suis imposé, le récit.
— Je veux de la vie ! Du fantasme !
Sans fantasme aucun amour ne tient, écrit Anne Dufourmantelle.
Qu-‘est-ce qu’une variation ? C’est un art et c’est un risque, écrit-elle encore.
Lorsque j’ai lu ces mots ce matin ce fut une évidence. J’ai compris où pêchait mon insatisfaction.
Peut-être aussi parce que ce sparadrap dont je ne voulais pas me détacher, ma petite histoire, s’est-il finalement détaché de lui-même, tout en douceur, ce sparadrap, m’offrant la liberté, l’air de rien. Ne plus obéir à l’injonction d’être dans ce foutu récit, être dans le plaisir de fantasmer à l’envi avec l’écriture.
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Bennani
L’insinifiant devient le beau et prend une autre dimension sous votre plume. La vie est faite de petites choses et qu’ il faut savoir les goûter et les apprécier
admin
Je partage cette philosophie…
Merci,
Anna