Calfeutrée comme je suis dans ce Paris glacial, au chaud, dans mon confort, je lis le fil twitter… Je lis. Je lis. Je vois passer un tweet reprenant un article de Libération sur Ebru Timtik, l’avocate turque, morte de sa grève de la faim. Ça me bouleverse. Je retweete sans réfléchir. Aussitôt après le geste, un sursaut. Mais non, Ebru Timtik n’est pas morte hier. Foutue mémoire…
Je cherche. Et oui, le 27 Août de l’année passée. Elle avait 42 ans.
J’ai honte alors. Honte de cette absence, qui n’est pas que de mémoire, honte de cette absence de profondeur, passer d’une info à une autre sans rien analyser. Juste avaler l’information et ne rien garder ; ça me fait peur…
Je ne veux plus agir comme ça. Je me le promets.
Et puis, la tristesse est revenue en pensant à elle, Ebru Timtik,
son sourire sur la photo, son menton en avant, même pas peur.
Oui, elle a dû avoir peur Ebru Timtik dans cette prison.
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Bennani Mohamed Abdou
L avocate n’ est pas morte et nous sommes manipuler tétaniser par les réseaux sociaux, nous sommes leur otages encore une fois le capitalisme reprend la situation que faire ? En politique on ne choisit pas entre le bien et le mal mais entre le pire et le moins pire
admin
Je crains hélas que vous soyez mal informé, l’avocate est bien morte.